Left 4 Dead

[Article originaire du Grou Blog, déplacé sur Nexus Unlimited lors de la refonte.]

Chuis dans une bonne période de jeux ces temps ci. Après l’hommage à Ikaruga, voici une célébration à un jeu tout récent (novembre dernier) : Left 4 Dead, dernier né des studios Valve à qui l’ont doit, entre autre les Half-Life, les Team-Fortress, et l’indispensable Portals. (Merci à mon pote Siulong, aka le noich’)

Vous connaissez  “28 jours plus tard” ? Non ? Alors je vous fait le topo, parce que L4D, c’est un peu pareil, mais en jeu : Vous être l’un des quatre membre d’un petit groupe de survivant à l’épidémie qui a transformé tout le monde en zombie. Vous devez rejoindre un point d’évacuation, et vous frayer un chemin au milieu des ruines de villes, d’aéroport, d’hôpital, de bureaux, de champs de blé, de fermes… le tout envahi par les zombies de toutes sortes.

Si “au repos”, les zombies se content de rôder en grognant, une fois qu’on les agresse c’est une autre histoire. Tels des sportifs olympiques dopés aux amphétamines (pléonasme), ils vous courent dessus pour vous rouer de coup, vous griffer, vous mordre, et déverser leur colère. Quand on en affronte une dizaine, ça va à peu prêt. Quand ils arrivent par groupe de 50-100 en hurlant, ce qu’on appelle dans le jargon une “horde”, c’est une toute autre histoire. Et inutile de dire qu’il faut savoir garder son sang froid en toute circonstance, car impossible de prévoir d’où les zombies vont sortir : vous pensez avoir nettoyé une zone ? que nenni ! Il peut y avoir de nouveaux qui apparaissent dès que vous ne regardez plus pour vous attaquer par l’arrière.

Et là nous ne parlons que des zombies “normaux”. Parce qu’en plus il y a des “super-zombies-mutants”, et entre celui qui vous aveugle en vous vomissant dessus, celui qui vous étrangle avec sa langue de 15 m de long, et celui qui ressemble en tous points au petit frère de Hulk, y’a de quoi avoir des sueurs froides.

Et l’effet est réussi. Rarement un jeu de ce genre m’aura autant foutu les jetons et fait avoir des montées d’adrénaline lors des assauts répétés des hordes de zombies. Point important : le jeu ne se joue pas à 1, mais à 4, et c’est ce qui fait son fun en fait. Vu que certains adversaires peuvent vous immobiliser pour vous tuer à petit feu, vous êtes obligés de compter sur vos coéquipiers pour venir vous sauver avant qu’il ne soit trop tard. Et vice versa : si un de vos potes est mal en point, vous savez que venir le tirer d’affaire est le meilleur moyen d’augmenter vos propres chances de survie. Ca donne une espèce de “coopération un peu forcée”, mais qui au final rend le jeu réellement prenant en équipe.

A noter qu’incarner un zombie, en mode versus, est assez drôle aussi. Être le chasseur, quand on a été si longtemps la proie, ça fait un bien fou.

J’avoue que rarement j’ai été autant pris dans l’action effrénée, et j’ai vraiment eu l’impression de vivre un film d’horreur pendant les parties. C’est intense. C’est sans pitié. C’est sanglant et malsain à souhait. Et putain qu’est ce que c’est bon !

Amateur du genre, ne passez pas à côté ! 🙂

Toute fois, une petite réserve : comme bon nombre de jeux multijoueurs principalement, ils deviennent inintéressants en solo. L4D n’échappe pas à la règle. Jouer tout seul, même avec l’ordinateur qui contrôle vos coéquipiers, c’est vraiment pas pareil. L’ordinateur vous suit de façon un peu “robot”, et il y a moins d’imprévu : vos coéquipiers virtuels visent trop bien, savent toujours où ils doivent être, suivent les règles, etc.

Alors que ce qui est vraiment bon dans l’être humain, c’est bien sa défaillance : coéquipier qui vise mal et vous descend tout en se confondant d’excuse, celui qui fonce persuadé que c’est la meilleure stratégie, le choix épineux de “qui prend le fusil à pompe ou la mitraillette ?” quand tout le monde veut se la jouer snipper d’élite (ce qui ne marche pas avec 50 ennemis qui vous courrent dessus hélas). Bref, ces interactions qui rendent le jeu plus vivant, et l’immersion plus grande, sont l’un des facteurs qui rendent ce jeu génial, et qui à l’inverse, le rendent fade lorsqu’elles ne sont plus là.

Pour terminer, je vous link ci-dessous la vidéo d’introduction du jeu qui résume bien à quoi ressemble une partie. Have fun ! Braiiiiiiiin !

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x7j3sp_left-4-dead-intro_videogames[/dailymotion]

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