[Article originaire du Grou Blog, déplacé sur Nexus Unlimited lors de la refonte.]

Mon pote toune (aka Modran, random, etc) m’a envoyé une vidéo du jeu Flower y’a quelques jours. Intrigué, j’ai acheté le jeu (qui ne coûte que 8 €, donc c’est loin d’être la mort), et vous en fait aujourd’hui un petit test.

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On m’avait prévenu que le jeu était court. Et c’est vrai. Je l’ai fini en à peine 3h. Mais ce furent trois heures enchanteresses, paisibles, féériques, et j’estime en avoir largement eu pour mon argent.

Le jeu vous propose d’incarner un petit esprit des vent, qui essaie de sauver la nature d’une ville devenue inhumaine et monstrueuse. Ainsi, étrangement, lorsque le jeu commence, l’ambiance est terriblement noire, oppressante, glauque, et hostile. La Ville est un endroit où personne ne souhaiterait vivre, une version corrompue et maléfique de tout ce que l’architecture urbaine est capable d’engendrer.

Chacun des six niveaux commence de la même façon : une fleur éclot, et son pétale s’envole et suis les courant aérien. Ce pétale initial, à nous de le diriger vers les autres fleurs proches afin de les faire éclore, et de récupérer leurs pétales au passage. Petit à petit, c’est une bourrasque de pétales multicolore que l’on dirige. Et plus l’on fait éclore de fleur, plus l’ont aide la nature à retrouver sa beauté. L’herbe repousse, les couleurs reviennent, l’harmonie est restaurée.

Les premiers niveaux se font donc de cette façon, insouciante, avec une musique très douce qui nous berce pendant le jeu. Chaque fleur qui éclot fait entendre sa musique a son tour : une note, de guitare, de piano, de violon. C’est donc un petit concert qui est libéré lorsque l’on fait éclore les fleurs par bouquets entiers.

A chaque niveau son ambiance. Nature verte, nuit des lucioles, champs d’éoliennes soumis au vents… et finalement la Ville elle même, qui est loin de rester passive face à l’envahisseur naturel.

flowegroulittleSi au début, on se contente de se balader au grès du vent et des envies, les deux derniers niveaux prennent vraiment l’apparence d’une lutte contre l’esprit du vent, et l’esprit de la ville qui se mets sur son chemin, sous la forme de pylônes électriques déformées et burtoniens, toujours plus noirs et plus inquiétants.

Au final, pendant les 3h de jeu, j’ai pratiquement oublié le monde qui m’entourait. Ceux qui me connaissent savent que je suis un incorrigible rêveur, donc il inutile de préciser que ce genre d’expérience vidéo ludique, j’aime ! ^_^

D’ailleurs, y’avait un grou à côté de moi qui a beaucoup aimé aussi (voir ci-dessus l’effet que ça lui a fait).

Bref, j’ai passé un bon moment, et ça valait largement un bon film pour moi. Si vous avez envie d’élever un peu votre âme et de la laisser virevolter au grès des vents, alors je ne peux que vous conseiller Flower. (surtout vu le prix dérisoire.)

Ah, et inutile de préciser que sur un projecteur, et avec un son 5.1, l’expérience est encore meilleure. :p Hihi.

Ci-dessous le trailer officiel. Il vous donnera un bon aperçu des images du jeu :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=nJam5Auwj1E&feature=related[/youtube]

Bon visionnage et à bientôt

2 Responses to “Flower : un peu d’évasion dans ce monde de grous”

  1. Modran says:

    Hihihi, je me disais bien que ce jeu pouvait te plaire :). Content de ne pas m’être trompé, faudra que tu me montre ça à l’occasion.
    Ca me fait penser à Portal: des jeux au design original, qui laissent une empreinte, malgré le fait qu’ils ne soient pas si longs.
    Mais, vu qu’on a de moins en moins de temps pour jouer, c’est peut être pas si mal, comme concept.
    Et comme c’est pas long, y a matière à rejouer pour le plaisir, ce à quoi un jeu de 60h invite moins, à mes yeux…
    Mmmh, je sens un post poindre son nez chez moi XD

  2. […] Mais le jeu est fait avant tout pour ce genre de joueur. A l’inverse, l’excellent Flower dont je parlais dans un autre post, c’est un jeu d’Explorer avant toute chose (et […]

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