[Article originaire du Grou Blog, déplacé sur Nexus Unlimited lors de la refonte.]

Nouvel article lié à WoW, pour suivre les aventures de mon avatar au sein de la guilde Bloodlust.

Cette semaine, il est question d’une sale bête. Un gros dragon squelette puant qui nous a pourri les mois de septembre et octobre, je veux parler de…

Felmyst donc. Allez, petit rappel des épisodes précédents :

WoW, c’est un jeu chouette quand on y joue à plusieurs, selon le bon vieil adage “Mieux vaut être 25 débiles à péter la gueule à 1 grosse bestiole qui pue, que tout seul à massacrer 25.000 bébêtes à poils drus”. En bref, c’est dans ce genre de combat que le jeu a tout son intérêt.

Et ce combat, mon 2ème véritable depuis que je participe aux raids de ma guilde, fut pour le moins compliqué.

Quand on arrive face à ce genre de monstre, nous fonctionnons toujours selon le même schéma, utilisant une méthode à toute épreuve :

  1. On lui dit bonjour, et il nous atomise inexplicablement dans un délais compris entre 1 et 15 secondes. C’est très impoli de sa part.
  2. On essaie de comprendre COMMENT il nous a atomisé, parceque ça vexe un peu de mourir aussi vite.
  3. On fait en sorte de lui survivre, parceque les baffes, ça va bien un temps mais ça lasse.
  4. A force de se faire atomiser, on en a gros sur la patate donc on l’atomise à son tour. Enfin on essaie. Longtemps. Souvent.
  5. On lui a enfin pété la tronche, “VENGEANCE !” comme disait notre maître à penser à tous l’Orangina Rouge, donc on peut lui dire au revoir et aller dire bonjour à son cousin dans la pièce d’à côté.

Un peu répétitif ? Oh que non ma brave dame. S’il faut reconnaître une chose, c’est bien l’originalité de ces sales bêtes quand il s’agit de nous éventrer. Nous, on est plus classiques : on tape jusqu’à ce que ça marche. Eux, ils y vont à coup d’invocation de squelette, d’empoisonnement progressif, d’haleine qui pue et j’en passe…

D’aucuns se diraient “le plus dur, c’est la phase 2 : la compréhension du combat”. Et ils n’ont pas tord, c’est difficile. La preuve en image avec la stratégie pour tuer Felmyst, vulgarisée et mexicanisée (attention ça bouge c’est un gif animé, un concentré de technologie moderne, toussa) :

Voilà. C’est pas très joli, et à moins d’avoir déjà vous même dit bonjour à Felmyst, ou d’avoir vu un reportage sur lui à TF1, vous ne devriez pas comprendre grand chose à ce truc. Et c’est le but : vous montrer que c’est compliqué.

A ceux qui en doutent, voici un autre schéma technique pour expliquer aux gens où être (parceque sinon ils le trouvent pas eux même) :

Mais dites vous bien que si pondre la stratégie c’est dur… eh bien l’appliquer, ça l’est vaaaaaaaaachement plus. Surtout quand vous avez 24 mous du genou (certes dirigés par un esprit supérieur avide de nombres) ben ça facilite pas les choses. De toute façon, on l’avait bien compris dès le départ : “Ca, c’est le combat qui a été fait pour qu’on y arrive jamais. Faut être réveillé presque 10 minutes, et nous on a du mal à dépasser les 10 secondes d’affilé. C’est la merde.”

Heureusement, on est tous aussi bêtes qu’obstinés, donc à force, on finit toujours par gagner : On affine la stratégie, on se mets à danser la Cariocca (véridique, mais un peu long à expliquer), et au bout d’un moment on y arrive.

A noter que ce combat fut très éprouvant pour mon humble personne. Le prêtre ombre (ma classe de personnage) a un rôle clé et se doit de ne pas faire de bétises pour qu’on survive… et hier, eh ben j’en aie chié comme rarement. Ca porte sur les nerfs dans ces moments là. On aimerait mieux faire. On sait qu’on peut mieux faire. Mais on merde quand même… C’est le revers de la médaille, la pilule amère qu’il faut avaler pour avoir une chance d’obtenir, et de vraiment apprécier, le bonheur de la victoire.

Car la victoire a fini par arriver : A minuit, hier soir, le dragon s’est écroulé, enfin. Nous avons tous retenu notre souffle quelques secondes, le temps que l’information monte au cerveau.

Et puis après c’est l’explosion : La foule en délire hurle de joie, les applaudissements fusent, le raid est empli d’émotions : fierté d’avoir gagné, bonheur de voir les fruits du travail d’équipe, et coquêterie de revêtir les trophés de guerre gagnés grâce au combat. Le Raid Leader reste inaudible sous les clameur de toutes ses troupes réunies, mais tout le monde peut l’imaginer sans problème, calmement assis sur son fauteuil, souriant et soufflant de soulagement, et pensant “Ca, c’est fait”.

Et c’est à ce moment là qu’on comprend pourquoi ce jeu est si addictif. Parceque c’est tellement bon ce genre de victoire qu’on donnerait tout pour en avoir encore. 🙂 Ce qui est décrit ici pourrait être retrouvé dans de nombreuses disciplines, du sport de compétition à la cuisine gastronomique en passant par les enchaînement de dominos, ou même dans le travail.

Felmyst est mort. Le Raid Bloodlust continue à avancer. L’aspect “raid contre les dragons” du jeu viens d’être abordé, mais il en reste encore beaucoup d’autres à voir qui me plaisent beaucoup aussi ! Rendez vous à la prochaine chronique. 😉

One Response to “Chroniques Wowiennes : Felmyst”

  1. ErvinTW says:

    Thanks! Nice post.

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